Tribunal maconnique

1779

La franc-maçonnerie peut, comme tout entreprise ou fondation, réunir le conseil d’administration pour débattre de certains cas. Ainsi, un maçon corrompu est évalué devant un tribunal maçonnique, et ce même si le tribunal civil ne l’eu pas encore mis en examen. Il est aussi possible pour un maçon de faire appel au jugement de l’obédience pour sanctionner ou exclure un frère, comme c’est aussi le cas pour une personne extérieur qui eut été blessé par un maçon. Dans ce cas là, si l’obédience n’invite pas ce séculier, le grand maître lui ne peut y être insensible. Si dans certains cas, aucun arrangement n’est possible, le maçon peut être rayé de sa Loge, mais il se peut aussi que cette dernière demande sa démission. Ce fut le cas en 1998, lorsque la Grande Loge Nationale de France eut expulsé 30 membres de son obédiences, puis 71 autres en 1999. En ce temps là, les Loges Françaises se sont ouvertement félicités que la justice eut mis de l’ordre dans leurs affaires. Actuellement, l’on s’aperçoit que la situation est plus pondérée, et l’on remarque même un regain d’intérêt pour l’esprit maçonnique. Mais il ne faut tout de même pas confondre la mission des Loges et l’objectif de l’ordre. Il ne faudrait pas non plus dès prime abords jeter le discrédit sur toute une institution sous prétexte qu’elle abrite des brebis galeuse. Il faut faire la distinction et apprendre à connaître l’autre pour mieux se respecter.

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